UNE FORMULE AUTHENTIQUE
inchangée depuis 1819
L’Authentique
Eau de Cologne
de l’Empereur
à Sainte Hélène
Reconstituée d’après la formule originale et artisanale rédigée par Ali, le fidèle serviteur de l’Empereur, chaque lot fabriqué de l’Eau de Cologne de Napoléon 1er est authentifiée conforme par l’Osmothèque de Versailles. Ainsi, il s’agit de la restitution de la véritable Eau de Cologne que l’Empereur utilisait sur l’île de Sainte Hélène. Réel témoignage, cette Eau constitue un authentique objet de collection et le seul souvenir olfactif que l’on puisse avoir conservé de l’empereur.
L’OSMOTHEQUE FAIT RENAITRE LES PARFUMS HISTORIQUES
Depuis 1990, l’Osmothèque est un lieu unique dédié à la mémoire des odeurs et des plus grands parfums de l’histoire. Ce conservatoire olfactif recense et rassemble les fragrances existantes tout en retrouvant la trace de plus anciennes pour les faire renaître. La collection de l’Osmothèque comprend plus de 3200 parfums dont 400 disparus. Cette institution reconstitue les compositions passées en respectant rigoureusement les formules d’origines. Parmi leur collection, nous retrouvons de véritables chefs-d’œuvre comme les senteurs qui ont fondé les bases de la parfumerie moderne ou qui ont marqué leur époque.
Se référant précisément à la formule originale rédigée par le Mamelouk Ali, l’Osmothèque a réussi à recréer, grâce à M. Jean KERLEO, l’Authentique Eau de Cologne de l’Empereur Napoléon 1er à Sainte-Hélène.
HISTOIRE DE L’EAU DE COLOGNE DE L’EMPEREUR A SAINTE-HELENEpar Maitre André Damien, membre de l’ « Institut de France »
Second Valet de Chambre de l’Empereur à SAINTE-HÉLÈNE, de son vrai nom Louis Étienne SAINT-DENIS, ALI est un Versaillais né d’une famille de domestiques attachés au Château de Versailles, ayant reçu une bonne éducation puisqu’il devint clerc de notaire à Paris.
Grâce à son père, Maître de Manèges, qui connaissait CAULAINCOURT, il entre dans les équipages de la maison de l’Empereur en 1806 et passe aux services intérieurs comme second Mamelouk. C’est alors qu’on lui donne ce surnom d’ALI qu’avait porté, avant lui, un des mamelouks de la Garde. Des « Cent-jours » à SAINTE-HÉLÈNE, il ne quitte plus l’Empereur, se montre infatigable, dévoué, discret, intelligent et avec MARCHAND, le Premier Valet de Chambre, devenu son ami, ils furent les deux domestiques qui adoucirent la captivité en rendant à leur maître tous les services possibles. Copiste, bibliothécaire, valet de chambre, infirmier, intendant des biens de l’Empereur à SAINTE-HÉLÈNE dont il établit l’inventaire et dont il assure la conservation et la garde, il fut l’un des personnages fondamentaux de cette petite cour dérisoire.
Au retour de SAINTE-HÉLÈNE il s’établira à Sens où il deviendra un bourgeois aisé. Il écrira des mémoires dans lesquelles il manifestera une exactitude de souvenirs étonnante. Au témoignage d’un des compagnons de l’Empereur, PONS DE L’HÉRAULT, il est celui qui vérifie l’authenticité des souvenirs de chacun, tant sa mémoire visuelle demeure prodigieuse et exacte.
Ses mémoires furent publiées par un des descendants, le professeur MICHAUT qui enseigna à la Sorbonne. Le manuscrit de ses mémoires ainsi qu’une série de manuscrits ou des autres écrits d’Ali aboutirent à l’Hôtel des Ventes de Versailles, sous le marteau de Maître BLACHE, commissaire-priseur avisé, qui sut rassembler la totalité des souvenirs d’ALI.
Une partie fut acquise par la bibliothèque de Versailles, c’est le texte des mémoires. L’autre partie, qui comporte les inventaires des écrits de Sainte-Hélène et des écrits plus tardifs, l’analyse de tous les mémoires parus en 1820, fut acquise par un collectionneur inconnu qui n’a pas pu être retrouvé. Dans la partie, que j’ai la chance de posséder, autour de souvenirs personnels d’ALI, son contrat de mariage, des dessins de Sainte-Hélène dus à son épouse ou à des compagnons proches de l’Empereur, à côté de l’analyse précise et critique des mémoires de tous les compagnons de Sainte-Hélène, figure la recette de l’Eau de Cologne qui permit à l’Empereur de la faire confectionner, palliant la disette momentanée de ce produit qu’il affectionnait particulièrement.
C’est cette recette que j’ai confiée en 1991 à Didier SIMOND, Président de la Chambre de Commerce de Versailles et à l’Osmothèque, dont le fondateur et parfumeur, Jean KERLEO a réussi à réaliser le même produit que l’Empereur a pu connaître à Sainte-Hélène et dont la qualité et la fraîcheur de goût satisferont tous les amateurs. L’Empereur avait bon goût. ALI sut trouver la recette nécessaire pour satisfaire les désirs de son maître.